Après le succès de son dernier single « Early Love », Fox Nigon revient sur le devant de la scène avec un nouveau morceau qui marque son retour vers les chansons engagées.
Après « Révolution », « A day After », « Drink Their Tears » ou encore « No, No, No », le chanteur s’attaque désormais aux promesses électorales non tenues par les présidents successifs Bush, Obama, Trump, Biden… : la fermeture du camp de détention de Guantánamo et le transfert des prisonniers devant la justice américaine.
Cette chanson puissante, « Guantánamo », dénonce la prison de Guantánamo que les américains exploitent à Cuba afin de s’affranchir des lois existantes sur leur sol, et pratiquer des détentions arbitraires, ainsi que des interrogatoires autorisant la torture, tout cela sans juge, avocat, média.
Le seul pouvoir discrétionnaire de quelques hommes sans qu’on ne leur oppose aucune règle.
Fox rappelle le contraste entre cette île paradisiaque des Caraïbes et cet endroit devenu pour certains un véritable enfer.
Attention, ce n’est pas une prise de défense de criminels de guerre, de terroristes ou d’ennemis d’état, c’est un appel à la justice.
Une justice équitable, respectant les lois, et qui de fait, pourrait s’exercer aux États-Unis, sans avoir besoin de s’exiler à Cuba, entachant la tranquillité, l’honneur et la réputation d’un pays que les États-Unis ont déjà beaucoup malmené.
Dans un style rock énergique, « Guantánamo » nous rappelle le son d’un Joe Cocker ou Bruce Springsteen, tandis que les paroles se veulent les descendantes actuelles de « Born In The USA », « Blowin’ In The Wind », ou encore « Eve Of Destruction ».
Une production soignée confiée à Matt Butler (Paul McCartney, Dire Straits, Pink Floyd, Tears For Fears, Madness...), a su rendre un son lourd et puissant où l’orgue Hammond sert d’écrin aux guitares tandis que la section rythmique entoure des chœurs voluptueux.
Fox nous confie :
« Il faut fermer cette prison hors-lois.
C’est une porte ouverte à toutes les dérives totalitaires, éliminer ses ennemis politiques, ses concurrents économiques, à l’abri des regards et sans avoir de compte à rendre à personne.
Cela fait froid dans le dos, on pourrait y envoyer des journalistes, ou des artistes, juste parce qu’ils sont dans l’opposition ou dérangent le pouvoir en place.
C’est contraire à nos valeurs démocratiques, à notre soif de justice, et notre aspiration à la liberté et à la sécurité.
J’aimerais que tous les détenus de Guantánamo soient déférés devant une cour aux États-Unis, et que justice soit rendue. A la fois en respect de ceux à qui ils ont fait du tort et qui réclament justice, mais aussi en respectant nos valeurs, permettant à chacun de se défendre et faire valoir ses droits.
Il est grand temps que les candidats à la présidence des États-Unis se prononcent solennellement en faveur de la fermeture de Guantánamo et à la fin de ces pratiques illégales. »
Quand on lui pose la question : « Pourquoi ce leitmotiv en espagnol, Quiero ser libre, nous voulons être libres ? », Fox répond :
« Ah, beaucoup de personnes croient que c’est le cri des prisonniers, mais non, c’est le cri du peuple cubain, un peuple qui demande qu’on lui rende son intégrité, son honneur, son île, et que les américains déménagent cette prison, son personnel et ses prisonniers, aux États-Unis, hors de Cuba. »
Avec "Guantánamo", Fox Nigon réaffirme son engagement pour la liberté, la justice et le respect des valeurs démocratiques. Une chanson militante qui appelle à la fermeture définitive de cette prison hors-la-loi, véritable tache sur la réputation des États-Unis.
A l’occasion du lancement de « Guantánamo », un badge militant sera édité, marquant l’engagement du public auprès du chanteur pour demander la fermeture du centre de détention de Guantánamo Bay, et son transfert aux États-Unis dans le respect des lois américaines et des traités internationaux.
Réalisation :
Paroles et musique : Fox Nigon
Voix : Fox Nigon
Production vocale / Arrangements & voix additionnelles : Rob Butler
Clavier : Tom Carrière
Guitare: Erwan Anadon
Basse: Romain Brusini
Batterie: Laurent Julia
Mixé par Matt Butler & Rob Butler.
Ingénieurs du son : Florent Charles, Nicolas Goudineau et Rob Butler.
Studios : Studio 110 & The Stone House (Angleterre) Studio My Sound (France).
Images : Octavian Pictures - Storylocks
Video Production: Web Spirit - Fox Nigon
Avoiding justice
Perverting laws
And violating human rights
Many years of sadness
Many lives in distress
It was so heavenly a place
No-one to turn to
Who can we pray to?
How can you say that this is
God’s chosen land
- Quiero ser libre
Lord, we want justice
We don't want this kind
- Quiero ser libre
We just want justice
For all humankind
- Quiero ser libre
Lord, we want justice
We won’t give up the fight
- Quiero ser libre
Only justice
- No Guantánamo
They suffer torture
Jailers are impure
And now it's time to find a cure
It was a paradise
Now it's an outlaw jail
You’ve crossed a line
- Quiero ser libre
Lord, we want justice
We don’t give up the fight
- Quiero ser libre
We just want justice
Two wrongs don’t make a right
- Quiero ser libre
Lord, we want justice
For all humankind
- Quiero ser libre
- No Guantánamo
No Guantánamo
- No Guantánamo
Mr. President,
You have the power,
Shame on you,
It's time to end this…
- Quiero ser libre
Lord, we want justice
We all need peace of mind
- Quiero ser libre
We just want justice
Not the Guantánamo kind
- Quiero ser libre
Lord, we want justice
Two wrongs don’t make a right
- Quiero ser libre
- No Guantánamo
No more Guantánamo